Hop Hop Hop : il est bientôt l’heure de s’ambiancer !

Le Festival Hop Hop Hop revient cette année avec ses traditionnels rendez-vous des arts de rue internationaux. Les spectateurs peuvent regarder des spectacles dans les rues de Metz, mais aussi dans des communes avoisinantes. 

Cette année, 50.000 spectateurs sont attendus car la participation « serait en réelle hausse », selon Laurent-Guillaume Dehlinger, directeur artistique de la compagnie Deracinemoa. Les organisateurs de l’événement espèrent également que le temps sera au rendez-vous cette année. 

Une programmation avec des nouveautés à découvrir …

Plus de 43 compagnies sont invitées avec près de 25 artistes. «On est sur une édition qui fera beaucoup rire, car notre festival de rue est identifié à de l’humour. Par les temps qui courent, on en a besoin », explique Laurent-Guillaume Dehlinger. 

Argentins, israéliens, belges ou italiens, des artistes français seront également présents et viennent des quatre coins de la France. 

Cette année, la nouveauté, c’est l’ajout d’un nouveau lieu. «Traditionnellement, le village du festival avait lieu à l’école Notre Dame, maintenant, il aura lieu au Conservatoire, contre le jardin des Tanneurs, sur la Colline de Sainte-Croix », précise Laurent-Guillaume Dehlinger. 

« On prend de la hauteur et on se rapproche du paradis » - Laurent-Guillaume Dehlinger. 

Les lieux des spectacles dévoilés

Vous pourrez retrouver les spectacles du festival sur les places suivantes à Metz : Place Saint-Louis, dans le jardin du Conservatoire, dans le jardin des Tanneur, au FRAC, au musée de la Cour d’Or, dans la nouvelle cour carrée de l’hôtel de ville, par l’accès de la rue de la princerie, aux Frigos, sur la place Coislin. Du 3 au 11 juillet, des spectacles auront lieu dans quatorze communes de la métropole mais aussi à Mécleuves, Lorry-lès-Metz ou Montigny. 

Donner un terrain de jeu aux artistes 

Une cause qui est importante pour Laurent-Guillaume Dehlinger : donner un terrain de jeu aux artistes de rue. Ils «utilisent le décor urbain paysager ». Cela permet aussi « d’offrir au public d’art de la rue ces spectacles. Ils peuvent partir en plein milieu du spectacle, s’arrêter, et tomber par hasard sur un spectacle, sans aucune contrainte. Il n’y a pas besoin de réserver avant, on est libre », confie Laurent-Guillaume Dehlinger. Un festival ouvert à toutes et à tous, de 7 à 77 ans. « Le but est de réunir au même endroit et au même moment des gens de nationalité, de confession et d’âge différent pour partager la même émotion », ajoute-t-il. 

Les organisateurs espèrent qu’il « fasse surtout beau. On en a marre de la pluie et du climat politique maussade », conclut-il.