Rebelote pour une bourse aux vélos à Bliiida !

Tout le monde peut venir déposer son vélo du mardi 14 au vendredi 17 mai, entre 17h et 19h. La mise en vente commence ensuite à partir du vendredi 17 mai, de 10h à 19 h et le samedi 18 mai, de 10 h à 17h.

La nouveauté, c’est Bliiida !

Habituellement, la traditionnelle bourse aux vélos du mois de mai se déroulait sur le campus du saulcy.

Cette année, l’association a choisi le tiers lieu Bliiida car il est axé sur « du recyclage, de l’art. Ça nous tenait à cœur de le faire ici », explique Hervé Ribon, président de l’association Metz à Vélo.

Dans un premier temps, les vélos déposés sont examinés avec les propriétaires. Les bénévoles vérifient s’ils sont en état de rouler. « Si il faut gonfler un pneu, graisser une chaine, on va le faire », précise Hervé Ribon. La personne décide ensuite du prix, le vélo est enregistré pour être mis en vente le vendredi et le samedi.

Une bourse au succès

Alors que la bourse aux vélos n’a commencé qu’aujourd’hui, « une centaine de vélo ont déjà été déposés », ajoute Hervé Ribon. En septembre dernier, « 420 vélos étaient proposés», rappelle Edmond, trésorier de l'association. Des vélos qui coûtent une cinquantaine d’euros allant jusqu’à deux cent euros, en fonction de la qualité de ce dernier. « On a des vélos anciens et d’autres plus récents », déclare-t-il. Une « belle initiative qui permet de ne pas surconsommer. Le monde devrait plus fonctionner comme ça », confie Shojo, chargée de communication. Un point de vue que Max, messin et forestier rejoint. Ce n’est pas la première fois qu’il se rend à la bourse aux vélos et l’utilise tous les jours : « le vélo, c’est le mode de déplacement de l’avenir ».

Un public divers et varié

Ce sont des personnes de « plus en plus diverses [qui s’intéressent aux vélos, N.D.L.R]. Avant, on avait droit aux fanatiques de la bicyclette ou aux parents qui achètent des premiers vélos pour leur enfant. Aujourd’hui, les gens veulent aller plus loin avec les vélos. L’année dernière, des étudiants, des journalistes ou des cadres sont venus à la bourse aux vélos », explique Guy, secrétaire adjoint de Metz à Vélo.

Les étudiants viennent surtout en septembre mais aussi au mois de mai. «Ils vont se déplacer en ville, de façon simple, sans dépenser d’argent et en faisant un peu d’exercice », ajoute Hervé Ribon, avant de préciser que « beaucoup de messins viennent acheter des vélos pendant l’événement mais aussi des nancéiens, strasbourgeois ou luxembourgeois ».

Le nombre de femme croît depuis quelques années. C’est ce que constate Céline, vice-trésorière de l’association et se dit « contente » car elle « pratique le vélo ». Les femmes « montent à la selle dans les rues de Metz, alors qu’il y a quelques années, c’était encore un milieu masculin », confie Shojo. Max, quant à lui, pense qu’il « y a autant d’hommes que de femmes qui se déplacent à vélo ».

Ouvrir les yeux, rester optimiste

Pour Hervé Ribon, « on peut réduire d’une bonne moitié la circulation automobile pour la remplacer par les vélos. Cela se fait bien à Amsterdam, au Danemark. Ce n’est pas une lubie de notre association ». Une opinion que rejoint Guy : « les trois quarts de nos déplacements font moins de 5 km. On doit prendre un engagement écologique, même si on ne se revendique pas écologiste avec un drapeau ».

Toutefois, Hervé Ribon reste optimiste : « Toute la France progresse, Metz progresse aussi mais pas autant qu’on le voudrait. À Metz, il y a quand même de plus en plus pistes cyclables. Parfois, on se retrouve à des carrefours  où l’on aperçoit cinq ou six cyclistes qu’on ne voyait pas il y a quelque années ». Le vélo séduirait davantage grâce à « aux assistances électriques qui permettent à un public plus large de se déplacer ainsi », selon Guy.

La prochaine bourse aux vélos se tiendra en septembre 2024 mais les bénévoles de Metz à Vélo ignorent encore où se déroulera l’événement.