Le FC Metz proche de l’exploit contre l’OM (1-1)

Et si l’Albatros (l'alias de Yohann Pelé) n’avait pas détourné le pénalty d’Habib Diallo peu avant l’heure de jeu ? Et si le remplaçant de Steve Mandanda n’avait pu que constater les dégâts en allant chercher la balle du 2-0 dans ses filets ? Le portier marseillais et ses partenaires phocéens étaient en effet tout proche de la correctionnelle à Saint-Symphorien ce samedi. Et dire que le FC Metz, en manque de confiance, ne devait être qu’une formalité pour le 2e du championnat ..

Mais les ouailles de Vincent Hognon ne se sont pas procurés une balle de break par l’opération du Saint-Esprit. Le barragiste de la Ligue 1 a véritablement mis des bâtons dans les roues de la formation guidée par André Villas-Boas. Présent dans les duels et inspiré dans ses transmissions, le club à la Croix de Lorraine s’est rappelé au bon souvenir de sa prestation contre Montpellier. Sa meilleure dans les grandes lignes depuis le début de la saison. Le premier pétard de la partie était olympien, sans danger pour Oukidja sur une frappe lointaine de Sanson (19’). L’OM a semblé ensuite sur le reculoir, consécutivement à la sortie prématurée de son gardien et capitaine Steve Mandanda (31’).

Rattrapés par la réalité

Une apathie sanctionnée illico par une action d’école messine. Tout est parti d’un coup-franc rapidement joué au milieu de terrain. Le décalage de Traoré vers Centonze a abouti sur un centre au cordeau de l’ancien Lensois. À la réception : Opa Nguette qui faisait chavirer Saint-Symphorien (1-0, 40’). Revigorés par l’entrée de Radonjic à la mi-temps, les Phocéens multipliaient les assauts au retour des vestiaires. Mais les Grenats ont failli consolider leur avantage, si Habib Diallo avait converti son tir au but (52’). Le Sénégalais manquait son 10ème but de la saison, et concédait son premier échec de sa carrière dans cet exercice qui lui sied pourtant si bien.

Pour les Messins commençait alors la résistance dans sa plus simple expression. Dimitri Payet trouvait le poteau dans un angle fermé (66’). Le piqué de Benedetto tutoyait le montant gauche d’Alexandre Oukidja peu après (68’). Tout fraichement entré en jeu, Valère Germain et son subtil ballon en retrait dans la surface trouvait Radonjic. Le Serbe ne se fit pas prier pour remettre les pendules à l’heure (1-1, 70’).

Des bons points à distribuer ce soir côté messin : en défense, Matthieu Udol a fait des misères à Bouna Sarr, l’ancien messin sorti à la pause. Plus haut, Opa Nguette s’est montré très entreprenant et a montré la voie à ses partenaires. Quoique frustrant, le point du nul contre le dauphin du PSG a mis en lumière les qualités indéniables du FC Metz et son effectif rajeuni. Un constat qu’on souhaite plus fréquent.

Réactions

Habib Maïga (milieu de terrain du FC Metz) : « On est content du nul. On a quand même stoppé la longue série de victoires de l’OM. Si on avait mis ce pénalty, ça aurait changé beaucoup de choses. On aurait été plus à l’aise dans le match, parce qu’à 1-0, tu n’es pas à l’abri. Ce point va nous faire du bien, j’espère que ce sera le déclic. On a un match important à préparer contre Dijon, cela commencera par une bonne semaine d’entraînement ».

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Opa Nguette (attaquant du FC Metz) : « Globalement, l’équipe a été très solidaire. On ne prend qu’un point, mais c’est un point important contre une grosse équipe. Dijon, ce sera notre championnat. Il faudra tout mettre en oeuvre pour prendre les trois points et faire un gros match ».

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Matthieu Udol (défenseur du FC Metz) : « C’est un bon point parce que c’est une équipe en super forme. Mais en même temps, on se dit qu’avec ce pénalty, on aurait pu mener 2-0 et peut-être repartir avec les trois points. C’est mitigé mais ça reste un bon point. Prendre un point conte l’OM, c’est bon pour la confiance. Il faudra confirmer contre Dijon la semaine prochaine ».

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