Le FC Metz accroché par Sochaux (1-1), Vincent Hognon veut rester « positif »

11 mars 2019 à 23h59 par Axel Watrin

Contre une équipe sochalienne pourtant en souffrance au classement, les Grenats ont perdu deux points en fin de rencontre. Pour la deuxième fois consécutive, Metz laisse filer une belle occasion de prendre ses distances au classement.

DIRECT FM
Vincent Hognon (FC Metz)
Crédit : Axel Watrin / Direct FM

S’il ne parvient toujours pas à tuer ses matchs, le FC Metz sait s’emmêler les pinceaux à l’approche du coup de sifflet final. Déjà repris sur le fil par l’ESTAC à Saint-Symphorien le 1er février, les Grenats se sont faits reprendre sur cette même pelouse par le FC Sochaux-Montbéliard ce lundi soir.

Pulvérisés à domicile par l’AS Nancy-Lorraine lors de la 27ème journée (0-4), les Doubistes se présentaient avec peu d’espoirs chez le leader messin, celui-ci motivé par les défaites de ses concurrents brestois et lorientais ce week-end. Les ouailles d’Omar Daf étaient pourtant proches de la sensation lorsque la reprise de Sofiane Daham trouvait le poteau d’Alexandre Oukidja, à la suite d’un corner botté par Yohan Mollo. Réponse immédiate d’un FC Metz piqué au vif : sur le contre qui suivit, devançant la sortie de Maxence Prévot, le capitaine messin Renaud Cohade tentait le lob de 35 mètres, qui mourrait sur le poteau des Lionceaux (17’). Une minute de folie qui illustre une première mi-temps agréable à suivre, à l’image d’un retourné somptueux d’Opa Nguette, mais la tentative du Sénégalais ne trouvait que la transversale adverse (34’).

Un brin de folie. Peut-être était-ce la clé de la rencontre pour le FC Metz, en manque d’inspiration offensive ces dernières semaines. Au tour d’Ivan Balliu de tenter une reprise de volée acrobatique dans le deuxième acte, qui échouait dans la tribune ouest (57’). Puis Ibrahima Niane n’aurait pas refusé un pénalty pour un accrochage dans la surface sochalienne dans la foulée (64’). Si M.Pignard ne cédait pas à la bronca de Saint-Symphorien, l’arbitre sanctionna plus tard une main bleu-et-jaune dans la surface de Prévot. Offrande convertie sans problème par Habib Diallo, tout juste entré en jeu à la place de son compatriote (1-0, 75’).

Amoindri par l’expulsion de Sofiane Daham dans les minutes qui précédèrent l’ouverture du score (69’), Sochaux avait plus d’un tour dans son sac. À l’issue d’une série de coup-francs aux abords de la surface messine, le mosellan John Boye était coupable lui-aussi d’une main devant ses filets. Il n’en fallait pas plus pour que Navarro refroidisse les locaux, qui pensaient déjà avoir damé le point à leurs adversaires barragistes de Ligue 2 (1-1, 82’).

Une division sur laquelle le FC Metz aurait pu accroître sa mainmise en tête du classement. Comme lundi dernier, ses adversaires avaient marqué le pas. Comme lundi dernier, il a manqué d’application, d’un brin de réussite aussi, dans la finition. Bien malgré lui, le leader lorrain reste au contact de ses poursuivants, à dix journées du terme. Frustrant.

Réactions

Alexandre Oukidja (gardien de but du FC Metz) : « On a des ambitions très hautes, on peut donc dire qu’on a perdu deux points. Chaque point compte, on peut aussi positiver en disant que c’est un point de pris sur le deuxième. C’est frustrant, parce qu’on domine largement cette partie, et sur un fait de jeu, on se fait surprendre, et on prend ce but qui nous fait rager. On savait que Sochaux voulait ramener quelque chose d’ici. On a eu le ballon pendant une heure et demie. Mais dans le football, tout peut arriver. C’est dommageable parce qu’ils n’ont eu presque aucune occasion. Il faut relever la tête et se reconcentrer dès vendredi ».

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Vincent Hognon (entraîneur intérimaire du FC Metz) : « Le manque d’efficacité nous pénalise ce soir. On a mis trop de temps à ouvrir le score. Mais cela aurait dû être suffisant. On a beaucoup tenté, et cela ne nous a pas réussi suffisamment. Les situations sont là, il faut finir le travail, et on n’a pas assez bien fini.  Quand on se crée autant de situations, c’est qu’on est dans le vrai. Quand ils cadrent deux frappes, on n’est pas loin d’avoir fait le travail d’une manière assez satisfaisante, mais cela n’a pas suffi.

Il faut rester positif. On reste sur une bonne série, en restant invaincus. On prend un point de plus, on est déçus de pas avoir pris les trois. On a un point de plus seulement, mais ça reste un point de plus d’avance sur nos poursuivants.

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