Forbach : la situation s’éclaircit autour d’ « une réalité inexistante »

8 août 2023 à 18h48 par Albin Teixeira

Au lendemain de la découverte de l’affaire, le procureur de Sarreguemines a une nouvelle fois pris la parole pour délivrer les derniers éléments de l'enquête, ce mardi. Voici ce qu’il en est …

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Crédit : Pexels

Les zones d’ombres s’éclaircissent enfin. Plus de 24 heures après les accusations d’une Allemande de 53 ans se disant torturée par son mari de 55 ans depuis 2011 à Forbach, la situation devient de plus en plus compréhensible. Lors d’une conférence de presse ce mardi 8 août, le procureur de la République de Sarreguemines, Olivier Glady a tenu à mettre en avant le dysfonctionnement d’un couple autour d’un contexte de misère, plutôt qu’une affaire judiciaire à part entière aux allures d’un comte de Barbe Bleue.

Dans ce rassemblement médiatique, le magistrat assure que la présumée victime maintient ses accusations envers son conjoint. Cependant, les premiers éléments de l’enquête éloignent la thèse de la séquestration, décrivant une « réalité inexistante ».

Olivier Glady a également précisé devant de nombreux médias nationaux que la femme se disant victime ne souffrait d'aucune fracture. Dans le même temps, « aucune projection de sang n'a été observée dans l'appartement du couple » et « aucune trace gynécologique ne permet de soupçonner des rapports sexuels contraints ou consentis ».

La victime qui a été entendue longuement par les services de la brigade criminelle de la police judiciaire de Metz connaît actuellement une expertise psychiatrique.

Le procureur de Sarreguemines affirme que « l’effroi pénal s’est éloigné pour révéler le désarroi social ».

La garde à vue du quinquagénaire a été levée ce mardi en fin de soirée. Aucun élément en présence n’est suffisant pour d’éventuelles poursuites. Le haut-fonctionnaire de l’Etat n'a pas l'intention également d'engager des poursuites pour dénonciation calomnieuse, privilégiant la prise en charge sociale du couple et médicale de la femme.