Cap sur la jeunesse au centre-ville de Metz !

Cet endroit se trouve à proximité de l’île du Saulcy, situé en face de la république et des arrêts Mettis. Les travaux ont duré cinq à six mois et ont coûté 1 million d’euro dont 100 000 euros apportés par l’Eurométropole de Metz. Ce lieu n’est pas ouvert qu’aux étudiants mais aussi aux lycéens, ou aux jeunes engagés dans la vie active.

Une initiative qui germait déjà dans la tête de certains

Faire en sorte que les « étudiants s’approprient le centre-ville messin pour se rencontrer était déjà une préoccupation, au temps de la campagne municipale de François Grosdidier », confie Marc Sciamanna, adjoint au maire de Metz, Vice-Président de l’Eurométropole de Metz.  « On avait remarqué que les étudiants et les acteurs universitaires étaient fans de l’idée », ajoute celui-ci.

Ancrer la jeunesse en plein centre

Un nom qui n’a pas été choisi au hasard. Avec le Cap, « on se fixe des repères, notamment pour ceux qui ont du mal  à en trouver mais aussi pour ceux qui viennent d’autres villes, régions. C’est un point d’ancrage de passage », explique François Grosdidier, maire de Metz. Cela permettra d’aider des « étudiants primo arrivants qui ont été sortis de leur milieu très jeunes. Je pense à des étudiants de Guinée, par exemple », confie Frédéric Léonard, directeur général du Crous Lorraine. « Ce qui nous manquait, c’était un relais de communication et le cap en est un qui est essentiel. Toutes les missions que l’on peut réaliser au service de l’étudiant est très noble », ajoute-t-il.  

Un design symbolique

Les couleurs du logo n’ont pas non plus été choisies au hasard. Le bleu fait écho « au plan d’eau de Metz » et le jaune fait référence à la « pierre de jaumont », rappelle  Marc Sciamanna. Un street artiste a également pour projet de peindre une vitre extérieure, des locaux. L’école d’art de Metz a déjà des idées de comment « nous graffiter tout ça », ajoute celui-ci.  

L’univers de la jeunesse

Une salle de projection débat, des salles de réunions, des grands espaces collectifs, des espaces de travail/coworking, des permanences d’associations, des espaces numériques, un studio radio... Tout le monde est libre de vaquer à ses occupations.  Ce lieu est pensé pour les jeunes et les associations mais aussi les médias qui veulent délocaliser une émission pour parler des jeunes. « Ce sont eux qui vont construire le lieu et le programme », affirme Marc Sciamanna. Le lieu est ouvert à toutes les personnes qui « veulent créer un événement en lien avec la jeunesse », ajoute-t-il.

Marc Sciamanna se dit « impressionné » par la curiosité des gens qui ont envie de rentrer. « C’est différent par rapport à un magasin où l’on y entre pour acheter quelque chose. Ici, on ne sait pas ce qu’on va y trouver. On peut y découvrir un café débat, des étudiants qui suggèrent des concours de char dans la ville. Ces idées vont naître autour d’un café », précise-t-il.

Le Cap ouvrira ses portes vendredi 17 mai, à partir de 11 heures.