Université de Lorraine : de nombreux étudiants de retour pour des examens en présentiel

Si la règle du distanciel est depuis quelques semaines la norme en période de cours, elle ne gouverne pas automatiquement en temps d'examens.

A l'Université de Lorraine, les partiels ont débuté ce lundi, puis se poursuivront la semaine prochaine, avant une seconde phase prévue au début du mois de janvier 2021, et la tendance est au "moitié-moitié entre le présentiel et le distanciel", dévoile Sabine Chaupain-Guillot, vice-présidente du conseil de la formation de l’Université de Lorraine (UL). "Même si c'est, pour l'instant, très compliqué de donner des statistiques précises", tempère-t-elle.

Le distanciel privilégié avec les grosses promotions

Le choix entre ces deux options s'est opéré directement au sein des composantes de l'UL. Mais selon quels critères ? Le contexte logistique, d'une part "puisque lorsqu’il y a de grosses promotions, c’est plus compliqué d’organiser des épreuves en présentiel sachant qu’on a un protocole sanitaire strict à respecter", éclaire Sabine Chaupain-Guillot, mais aussi selon le contexte pédagogique, d'autre part. 

"Cela dépend de la nature des épreuves : dans certaines disciplines, comme dans les UFR Sciences, c’est plus compliqué de faire des choses à distance. Alors qu'en Sciences Humaines et Sociales (SHS) et Lettres, Langues et Arts (LLA), c’est plus facile d’avoir des sujets de réflexion, de synthèse. Et là, le distanciel peut s’y prêter davantage", précise la vice-présidente du conseil de la formation de l’Université de Lorraine. 

Du distanciel pour les sciences humaines, du présentiel pour les sciences techniques

De fait, si les partiels se tiennent de façon physique, en présentiel, pour les étudiants de la filière scientifique (faculté des sciences et technologies à Nancy et UFR SciFA à Metz, par exemple), ceux ayant opté pour une formation en SHS ou LLA doivent majoritairement plancher à la maison, en distanciel. 

"En droit, les deux modalités ont été retenues, indique Sabine Chaupain-Guillot. Pour les plus petites promotions, à partir de L3 (3e année de licence), les examens ont lieu en présentiel à Metz. Par contre, pour les grandes promotions de première et deuxième année, Metz a préféré conserver des examens à distance. A l’inverse, à la faculté de droit de Nancy, tout est organisé en présentiel". 

Enfin, qu'ils soient installés sur leur chaise de bureau ou sur un siège d'une salle de classe, ce sont au total près de 4 000 étudiants par jour qui passent leurs examens cette semaine, à l'Université de Lorraine. Ils seront près du double la semaine prochaine. 

Sabine Chaupain-Guillot, vice-présidente du conseil de la formation de l’Université de Lorraine Écouter le podcast