Solidarité : la fondation Raoul Follereau en quête de nouveaux bénévoles dans le Grand Est

Son action s'articule en trois mots clés. Soigner, éduquer et réinsérer. Depuis sa création en 1968, la fondation caritative Raoul Follereau n'a pas perdu de vue ses principes immuables. Elle continue de chercher, tout en gardant en tête ces trois verbes, à combattre toutes formes d'exclusions liées à la maladie, et principalement à la lèpre.

"La fondation a pour vocation première de soigner la lèpre et les maladies tropicales négligées. Puis nous venons en aide aux enfants les plus démunis et nous aidons également des adultes à se réinsérer sur le plan professionnel", précise Edouard Fesquet, responsable régional de la fondation Raoul Follereau dans le Grand Est.

Des concerts et des expositions photos pour sensibiliser

En France, ce sont près de 1000 bénévoles qui s'activent pour faire vivre la fondation. Ils sont une centaine dans le Grand Est, dont une cinquantaine en Lorraine. Des chiffres qu'Edouard Fesquet aimerait voir grimper, notamment grâce à des populations plus jeunes : "On veut faire connaître la fondation au grand public, et surtout aux jeunes et aux étudiants parce qu'il nous faut de la relève. Il est important de sensibiliser les jeunes sur le message de Raoul Follereau, qui est toujours d'actualité".

Pour ce faire, les équipes de la fondation entendent diversifier leurs moyens de communication, avec, par exemple, la tenue souhaitée de concerts et autres expositions photos dans le futur, à Bliiida voire même au centre Pompidou de Metz. "Ca pourrait être intéressant parce que ça permet de rassembler beaucoup de monde, et à ce moment là, de sensibliser et informer sur nos actions", note Sophie Vacchetta, membre de la fondation.

Et de poursuivre : "Notre objectif est de digitaliser et revitaliser la fondation de façon ludique pour que les gens se tiennent informés de tout ce qu’on fait, et se rallient à notre cause tout simplement".

Sophie Vacchetta, membre de la fondation Raoul Follereau Écouter le podcast

Une vente d'oranges de Noël pour venir en aide aux écoles du Liban

Ainsi, parmi les actions réalisées en ce moment par l'association, figure par exemple l'aide aux écoles libanaises. Un pays secoué par une crise aussi bien sanitaire qu'économique, et dont la population apparaît en "immense détresse", écrit la fondation Raoul Follereau sur sa page Facebook : "La moitié de la population ne parvient plus à faire face aux besoins essentiels, et encore moins à payer les frais de scolarité de leurs enfants. Les écoles risquent de fermer leurs portes".

Une opération visant à récolter des fonds via la vente d'oranges de Noël vient ainsi de voir le jour. Celle-ci s'opère partout en France, "sur plusieurs week-ends de décembre, spécialement à la sortie des églises mais aussi des magasins", informe Edouard Fesquet. "En Moselle, on a une de nos plus anciennes bénévoles qui organise cette action dans son groupe paroissial à Lessy. En Meurthe-et-Moselle, c’est très répandu : beaucoup de bénévoles participent à cette action, notamment à Briey et Pont-à-Mousson", conclut-il.

Pour devenir bénévole : secretariatbenevolat@Raoul-Follereau.org