Netflix : La polémique autour du documentaire sur l'affaire du Petit Grégory

Fascinant, macabre, une tragédie. Les mots ne manquent pas pour tenter de décrire l'affaire du Petit Gregory. 

Présent sur Netflix depuis le 20 novembre 2019, une série de documentaire composé de 5 épisodes retrace ce fait divers de 1984. Un reportage captivant alors que le grand public connait les principaux rebondissement dans cet infanticide. Et avec les années, chacun au final a sa propre opinion sur l'identité de l'assasin. Mais personne n'a encore été condamné pour le meurtre de Gregory Villemin.

Un témoignage déplacé et sexiste 

Ce qui fait la force de ce documentaire. Ce sont les interviews de plusieurs journalistes, gendarmes, avocats... Et un témoignage à remettre dans le contexte de l’époque. Ce qui n’excuse évidement pas ces propos. Cette séquence se déroule lors du troisième épisode, l’ancien commissaire de police Jacques Corazzi revient sur son rôle dans l’enquête à partir de février 1985 lorsque le juge Jean-Michel Lambert a confié l’enquête à la police judiciaire.

Sa rencontre avec les parents de la famille Villemin restera un moment fort de ce documentaire.

«Elle est en noir, d’accord, mais elle a une tenue plaisante, un pull extrêmement collant. Dans d’autres circonstances, on est presque là à lui faire la cour»

Avant de rajouter

 «Je me dis qu’elle est presque agréable à regarder. Pour un homme, elle n’est pas mal, quoi. J’aurais vu quelqu’un d’éploré, de pas coiffé, d’habillé de manière négligée… Ce n’est pas le cas. Cela ne fait pas d’elle une coupable mais nous avons un doute que nous voulons élucider.»