Omission, fausse d�claration, faux et usage de faux, escroquerie... les fa�ons de frauder sont nombreuses et la Caisse d'Allocations Familiales tape du poing sur la table pour stopper le ph�nom�ne. Une convention sign�e avec la gendarmerie et des contr�les fr�quents�; la CAF s'attaque � l'usage infond� de l'argent public.
Depuis f�vrier 2016, la fraude est tr�s lourdement sanctionn�e. En plus du remboursement des prestations qu'il a ind�ment per�ues, l'allocataire peut �tre amen� � devoir payer des p�nalit�s importantes. Pourtant, des cas de fraude sont d�tect�s � la CAF. "Quelqu'un qui a un montant de loyer manifestement sup�rieur � son salaire est en situation de fraude. Une situation maritale non d�clar�e en est une �galement" lance le Directeur de la Caf de Moselle, Laurent Pont�.
Pour stopper cela, des contr�les sont mis en place ; des contr�les automatis�s par ordinateur avec des �changes de donn�es avec P�le emploi ou les bailleurs. Des demandes de justificatifs sont �galement formul�es ou des contr�les sont directement r�alis�s sur place, avec une visite du contr�leur chez l'allocataire. D�sormais, la convention sign�e ce mardi va permettre � la Caf d'�tre aid�e par la gendarmerie. Explications de Laurent Pont�, le Directeur de la Caf de Moselle :
Favoriser la communication, renforcer les �changes, organiser les signalements pour �tre plus efficace. En 2017, la fraude a concern� 0,4% des allocataires pour un montant total de 3,5 millions d'euros. C'est peu "mais c'est d�j� trop" d�plore le directeur de la Caf. Chaque ann�e, un allocataire sur deux est contr�l�, et la plupart ne le sait m�me pas.