Extension de la vaccination obligatoire : ce qu'il faut savoir

Publié : 9 janvier 2018 à 8h17 par La rédaction

DIRECT FM

Depuis le 1er janvier 2018, tous les enfants, n�s apr�s cette date, devront avoir re�u�11�vaccins obligatoires avant d'avoir atteint l'�ge de 2�ans, sous peine de�se voir interdire l'acc�s�aux cr�ches, �cole, assistante maternelle, en halte-garderie ou encore en colonies de vacances.

Au 1er janvier donc, les obligations vaccinales pour les jeunes enfants, sont pass�es de 3 vaccins obligatoires (dipht�rie, t�tanos, poliomy�lite) � 11. S'ajoutent alors le vaccin pour la coqueluche, le ROR (Rougeole, Oreillons, Rub�ole), l'Haemophilus influenzae de type B, l'h�patite B, le pneumocoque et le m�ningocoque C. Certains parents voient alors d'un tr�s mauvais Sil cette extension de vaccins obligatoires, car certains, comme l'h�patite B, sont suspect�s d'engendrer des maladies graves, telle que la scl�rose en plaque. A noter donc que pour les enfants n�s avant le 1er janvier 2018, seul le DTP (Dipht�rie, T�tanos, Poliomy�lite) continuera � �tre v�rifi� pour l'admission en collectivit�.

Dans un communiqu� de presse, le minist�re de la sant� pr�cise toutefois que ces 11 vaccins ne sont pas nouveaux, et figurent depuis longtemps au calendrier vaccinal. ÈPlus de 70% des enfants sont d�j� dans les faits vaccin�s contre ces 11 maladies. N�anmoins, la couverture vaccinale est insuffisante pour ces vaccins seulement recommand�sÈ . La ministre de la sant�, Agn�s Buzyn, a alors souhait� faire de l'am�lioration la couverture vaccinale, Èune priorit� de sant� publique pour la FranceÈ .

10 injections en 6 rendez-vous

La vaccination contre les 11 maladies peut se faire en 10 injections pour les enfants, �tal�es entre 2 et 18 mois.

vaccins

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Ainsi, lors d'une admission en collectivit�, les parents seront amen�s � communiquer les pages vaccinations du carnet de sant� de leur enfant ou tout document du professionnel de sant� attestant de la r�alisation des vaccins, ou le certificat de contre-indication lorsque l'enfant ne peut pas �tre vaccin� pour un motif m�dical.

Si l'enfant n'est pas � jour de ses vaccinations, seule une admission provisoire est possible.� Les parents auront alors 3 mois pour proc�der aux vaccinations.

Dans son projet de r�forme, la ministre de la sant� entendait alors sanctionner plus lourdement les parents qui refuseraient de faire ces 11 vaccins. Ils risquaient au d�part jusqu'� 3750�euros d'amende et six mois d'emprisonnement. Le gouvernement a finalement revu sa copie. Aucune contrainte ne sera finalement appliqu�e, mais le minist�re pr�cise toutefois que les parents�pourront toujours faire l'objet de poursuites p�nales�pourÈatteinte � la sant� de l'enfant� , si ce dernier, non vaccin�, est gravement atteint par des maladiesÈqui auraient pu �tre �vit�es par la vaccinationÈou s'il contamine d'autres enfants.

Communication accrue

Pour tenter de combattre les fausses informations, le minist�re de la sant� va renforcer sa communication aupr�s des professionnels de sant� et de la petite enfance. De nombreux outils d'information � vocation p�dagogique leur seront propos�s d'ici les prochaines semaines. Des r�unions d'informations seront notamment organis�es avec les experts des �Agences R�gionales de Sant�.

Et pour essayer de toucher un public plus large, le minist�re de la sant� a fait appel � deux youtubeurs. Julien Menielle de la cha�ne Dans ton corps et Bruce Benamran de la cha�ne E-penser ont r�alis� deux vid�os qui s'attaquent aux id�es re�ues sur la vaccination.

Les Fran�ais sont �galement invit�s � consulter le site vaccination-info-service.fr , pour plus d'informations.