Booster les relations transfrontalières, le projet de Roger Cayzelle

La situation g�ographique de la Lorraine doit �tre un avantage et pour Roger Cayzelle, pr�sident de l'Institut de la Grande R�gion il y a une urgence � se rapprocher de nos voisins. Les projets sont nombreux pour y parvenir.

Le Luxembourg, la Belgique et l'Allemagne. Voil� les pays qui entourent la Lorraine. Et si certains consid�rent �a comme une chance, d'autres "n'en ont pas conscience" affirme Roger Cayzelle. Le pr�sident de l'Institut de la Grande R�gion (IGR) veut que "certains �lus se rendent compte de l'enjeu" .

Faciliter les relations entre la Lorraine et les pays voisins, voil� l'objectif de Roger Cayzelle. Cela passe par de nombreux chantiers � r�aliser. Tout d'abord, le Luxembourg met le paquet pour d�velopper le quartier d'Esch-Belval. L'ancienne friche industrielle laisse place � un nouveau quartier qui doit accueillir pr�s de 20 000 employ�s, chercheurs et �tudiants.

De l'autre c�t� de la fronti�re le projet tarde � se concr�tiser. "Il faut mettre plus d'argent du c�t� fran�ais pour d�velopper cette zone, c'est pour cela qu'une demande va �tre faite aupr�s du gouvernement" d�clare l'ancien pr�sident du CESE Lorraine. Il rassure quand m�me en annon�ant que "d'ici deux ans, 1 800 logements seront construits sur l'ancienne friche de Micheville. Donc la France fait quand m�me quelque chose" .

Autre point important, m�me "prioritaire" , c'est le doublement de l'autoroute A31. Un chantier dans les cartons depuis 25 ans et indispensable pour faciliter la communication franco-luxembourgeoise comme l'explique Roger Cayzelle :

 

Un manque de financement plus qu'important. Le chantier autoroutier "s'�l�ve � un milliard et demi d'euros. Il nous manque 700 millions" regrette-t-il. Dans une quinzaine de jours, une lettre sera envoy�e au Premier ministre afin de "faire prendre conscience de l'importance de la connexion transfrontali�re pour l'�conomie locale et nationale" .

Le Luxembourg a d�j� fait un pas vers la France avec une autoroute construite jusqu'� la fronti�re. "C'est � la France de faire la connexion d�sormais" explique le Pr�sident de l'IGR. Probl�me "tout doit passer par l'Etat. Si l'on veut quelque chose, il faut passer par Paris et ce n'est pas �a qui va faire avancer les choses" .

Joris CROLBOIS