Metz Handball : Les Dragonnes continuent le combat ce week-end !

2 mai 2024 à 14h09 par Marie Luthringer

Un week-end qui n’est pas de tout repos pour les handballeuses messines, qui affronteront ce samedi 4 mai, à 16 heures, le CSM de Bucarest, aux Arènes de Metz pour disputer le Final Four.

Metz Handball 23/24
Metz Handball 23/24
Crédit : Marie Luthringer

Les Dragonnes s’étaient rendues dans la capitale roumaine le dimanche 28 avril dernier, pour le match aller. Elles avaient remporté le quart de finale de la ligue des champions de Hand. Ce samedi, c’est donc le CSM de Bucarest qui vient aux Arènes pour le match retour.

Les Dragonnes et l’entraîneur, plutôt confiants

L’entraîneur du Metz Handball, Emmanuel Mayonnade est plutôt « positif » à l’approche de ce match et décrit son équipe comme « extraordinaire ». 

« On a très bien travaillé ce match. Je sens l’équipe sereine, stable. C’est ça aussi qui fait notre force et notre bonne cohésion. On a vécu beaucoup de scénarios différents », explique Chloé Valentini, joueuse de l’équipe féminine du Metz Handball.  

Louise Vinter Burgaard, joueuse de l’équipe féminine du Metz Handball, rappelle que les équipes changent « toutes les saisons. Aujourd’hui, on a des points forts et faibles. Si on compare par rapport à l’année dernière,  dans cette équipe on est assez jeunes. On a beaucoup d’expérience. Je crois en nous et j’espère que c’est pour nous cette année ».

Aller de l’avant

Il  y a un an, les Dragonnes affrontaient Budapest et n’avaient pas remporté la Ligue des Champions Féminine. Un « traumatisme » très « douloureux », rappelle Emmanuel Mayonnade. Ce qui ne l’empêche pas d’être concentré depuis dimanche dernier sur « l’objectif fort, qui est d’obtenir la qualification » au Final Four.

Tout au long de la saison, les Dragonnes ont « essayé de se rattraper par rapport à cet événement dans leurs agissements au quotidien, dans le jeu, la façon de réinventer les choses », précise Emmanuel Mayonnade. Souvent, « j’aime à calculer les choses bêtement et mathématiquement. Mais, qu’est-ce qu’il y a d’extraordinaire à rattraper un but toutes les dix minutes, finalement ? », ajoute-t-il.

Un nouvel état d’esprit dans l’équipe

« Einstein a dit que la folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent. L’idée, c’est qu’on change plein de petites choses, tout au long de la saison et de venir avec plus d’armes, par rapport à l’année dernière», déclare Emmanuel Mayonnade.

Jouer un match à domicile ne peut plus « être considéré comme un frein », selon Emmanuel Mayonnade. « C’est légitime d’imaginer que sur le match retour, on doit réfléchir différemment. Il ne faut peut-être pas tout tenter sur un match aller. J’ai enfoncé des portes ouvertes en imaginant que l’équipe était capable de faire ça, ça et ça mais elle est sacrément roublarde, et pas uniquement dans son style », ajoute-t-il.  

Emmanuel Mayonnade ressent « moins » la pression à domicile. Par le passé l’équipe féminine a été « chahutée à domicile pas mal de fois ». Un sentiment d’avoir « appris tous ensemble ».

Du stress et de l’adrénaline pour le match de dimanche

Pour Louise Vinter Burgaard, le « stress est positif car c’est très important de bien finir le match, pour moi. Je ressens beaucoup d’adrénaline dans le corps. J’essaye toujours de transmettre de la bonne énergie à tout le monde. Je reste concentrée et exigeante ».

Le quart de finale, c’est même quelque chose d’ « agréable ». Les Dragonnes la jouent plus « pour nous que pour la perspective d’aller en Final Four ». Un état d’esprit qui restera probablement le même pendant le match de samedi prochain.

L'interview d'Emmanuel Mayonnade
L'interview d'Emmanuel Mayonnade
Crédit : Marie Luthringer
L'interview de Chloé Valentini
Crédit : Marie Luthringer
L'interview de Louise Vinter Burgaard
Crédit : Marie Luthringer